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Jean-Luc Mélenchon a défendu sans succès une motion de rejet préalable largement repoussée par 4 voix pour sur 17 députés LFI et 149 voix contre, et 10 abstentions.

Séparatisme ; quand on ne sait pas, on fait pas

Mélenchon et LFI : la honte

 “Une bouillie d’amalgames”: le député LFI Jean-Luc Mélenchon a dressé un long réquisitoire contre le projet de loi “séparatisme” dont l’examen a débuté ce lundi 1er février à l’Assemblée nationale, s’attirant lazzis et colère de la majorité et du gouvernement.

En préambule de la discussion sur le projet de loi “confortant le respect des principes républicains”, le chef de file des députés LFI a défendu sans succès une motion de rejet préalable largement repoussée par 4 voix pour et 149 voix contre (10 abstentions) dans un hémicycle où les députés de la majorité ont choisi d’être présents en nombre. 

“C’est une loi inutile et pour le reste dangereuse car elle menace les libertés”, a tancé Jean-Luc Mélenchon. Elle “ouvre la porte à un déferlement que nous ne connaissons que trop” visant les musulmans. 

Il y a “autre chose à faire” pour Mélenchon

Fustigeant l’une des dispositions du texte, le contrat d’engagement républicain à l’adresse des associations, il a dénoncé un “absurde serment d’allégeance” ou s’est amusé des critiques de la conférence des évêques de France (CEF) visant le projet de loi.

“Nous avons autre chose à faire”, a-t-il fait valoir citant l’épidémie de Covid-19, le dérèglement climatique ou les plans sociaux, plutôt que des débats attendus sur le foulard, la polygamie ou les certificats de virginité. 

Quid du séparatisme social ? 

s’est-il encore interrogé dans un long discours fourmillant de références historiques, mais suscitant souvent des interpellations furieuses dans les rangs de la majorité. 

Mélenchon “porte-parole du cléricalisme” selon Darmanin

Le leader “insoumis” a notamment provoqué la colère des députés de LREM ou de la droite lorsqu’il a dit sa “fierté” d’avoir participé à la marche controversée contre l’islamophobie du 10 novembre 2019.

“C’est la plus grande honte sur vous”, a crié le LREM François Cormier-Bouligeon.  “Où avez-vous vu les démons que vous dénoncez si ce n’est dans votre propre tête?”, a fait mine de s’interroger le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin qui pilote ce texte, côté gouvernement. Celui-ci a ironisé sur la posture de Jean-Luc Mélenchon devenu selon lui, “le porte-parole du cléricalisme”.  

Dans une ambiance houleuse, Christophe Castaner, président du groupe LREM, a estimé que Jean-Luc Mélenchon refusait le texte et le constat du séparatisme islamiste “par idéologie ou par faiblesse”.

“C’est vous qui amalgamez et renforcez le discours populiste de l’extrême droite”, a-t-il taclé alors que le chef de file des députés LFI boudait ostensiblement la réponse de l’ex-ministre de l’Intérieur en quittant les travées du Palais Bourbon.

Mélenchon “porte-parole du cléricalisme” selon Darmanin

Le leader “insoumis” a notamment provoqué la colère des députés de LREM ou de la droite lorsqu’il a dit sa “fierté” d’avoir participé à la marche controversée contre l’islamophobie du 10 novembre 2019.

“C’est la plus grande honte sur vous”, a crié le LREM François Cormier-Bouligeon.  “Où avez-vous vu les démons que vous dénoncez si ce n’est dans votre propre tête?”, a fait mine de s’interroger le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin qui pilote ce texte, côté gouvernement. Celui-ci a ironisé sur la posture de Jean-Luc Mélenchon devenu selon lui, “le porte-parole du cléricalisme”.  

Dans une ambiance houleuse, Christophe Castaner, président du groupe LREM, a estimé que Jean-Luc Mélenchon refusait le texte et le constat du séparatisme islamiste “par idéologie ou par faiblesse”.

“C’est vous qui amalgamez et renforcez le discours populiste de l’extrême droite”, a-t-il taclé alors que le chef de file des députés LFI boudait ostensiblement la réponse de l’ex-ministre de l’Intérieur en quittant les travées du Palais Bourbon.

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