Taux d’homicides en baisse, moins de condamnations mais des peines plus sévères, seulement 24 % des condamnations pour vol issue de personnes de nationalités étrangères, moins de vols personnels ; on est loin des hoax que l’on lit ça et là.

Un organisme indépendant ; voulu par la gauche et mis en place par la droite

L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) est un organisme chargé de rendre compte des évolutions des phénomènes délinquants et criminels en France ainsi que des réponses pénales qui y sont apportées.

Il a été créé en 2003 par Nicolas Sarkozy, en tant que ministre de l'intérieur, sur la base d'un rapport commandé en juillet 2001 par le gouvernement de Lionel Jospin à Christophe Caresche (député PS de Paris) et Robert Pandraud (député UMP de Seine-Saint-Denis).

Administrativement, l'Observatoire est un département de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), établissement public administratif, placé sous tutelle du premier Ministre et dirigé par Cyrille Schott. Le département de l'ONDRP est dirigé par Christophe Soullez. Son indépendance stratégique est assurée par un conseil d'orientation qui décide et détermine les objectifs des études et recherches dans les domaines propres de l’ONDRP. Il prend en compte les demandes d’études exprimées par le Premier ministre. Le conseil d'orientation est présidé par Stéfan Lollivier, inspecteur général de l'Insee.

Les travaux d’études et de recherches de l’ONDRP

En parcourant les dossiers de l’ONDRP, on y apprend qu’ En 20 ans, le taux d’homicide a baissé de près de 60 % en France et en Allemagne ; qu’il y a Moins de condamnations, plus de sévérité : évolution des condamnations pour homicides volontaires entre 1984 et 2012 ; qu’ En 2013 et 2014, près de 24 % des condamnations pour vols ont été prononcées à l’encontre de personnes de nationalité étrangère et la poursuite de la baisse des vols personnels

Loin de ce que l’on peut lire sur les réseaux sociaux ou entendre devant les comptoirs des bistrots, les dossiers de l’ONDRP, notre société n’a jamais été aussi sûre. Alors, pourquoi ce sentiment d’insécurité semble perdurer, voir augmenter ? Peut être parce que l’information circule, aujourd’hui, plus vite et qu’elle est largement moins filtrée.

 

Pour en savoir plus sur l'ONDRP : 

ONDRP ; des travaux à suivre pour comprendre la différence entre «sentiment» d’insécurité et la réalité
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