Les UMPistes fond le coup de poing à l’Assemblée
19 avr. 2013Tout comme leurs “amis” tabassant des homosexuels et chargeant les forces de l’ordre, les députés UMPistes ont tenté une action violente à l’Assemblée nationale.
Cette nuit, alors que le texte sur la mariage pour tous en arrive à ses dernières heures de débat, certains députés UMPistes ont failli en arriver aux mains ; ces pauvres choupinettes ayant été excédés par une mimique d'un collaborateur de la ministre de la Justice Christiane Taubira, se sont précipités vers les bancs du gouvernement, créant plusieurs minutes de tension physique.
Les UMPistes perdent leurs nerfs
Incident dans la nuit de jeudi à vendredi à l'Assemblée nationale où était examiné le projet de loi sur le mariage pour tous. Les députés ont failli en venir aux mains. Des élus UMP, excédés par une mimique d'un collaborateur de la ministre de la Justice Christiane Taubira, se sont précipités vers les bancs du gouvernement, créant plusieurs minutes de tension physique.
"Ca fait trente ans que je siège dans cet hémicycle, je n'ai jamais vu cela, a réagi Alain Vidalies, le ministre des Relations avec le Parlement. Il faudra que le président du groupe donne des explications car la situation où l'un est venu au contact des ministres est parfaitement inadmissible."
"Rien ne justifie une espèce de descente avec une menace physiquecomme celle à laquelle on a assisté, a lancé Claude Bartolone (PS), le président de l'Assemblée. Rien ne peut justifier la descente qu'il y a eu pour menacer un membre du cabinet de la garde des Sceaux."
Députés UMP et manifestants : même violence
Après les agressions homophobes mercredi dans un bar gay lillois et des menaces de mort envers deux députés socialistes en Vendée pour leur soutien au projet de loi, des incidents ont eu lieu jeudi soir aux abords du Palais Bourbon, en marge d’une manifestation anti mariage gay à la fin de laquelle 70 à 80 interpellations ont eu lieu. Au même moment, l’hémicycle était le théâtre de ces dérapages verbaux et physiques.
Lors du débat en 2ème lecture du texte sur le mariage pour tous, la gauche et la droite se sont renvoyé la responsabilité de la multiplication de ces actes homophobes et violents. Le député UMP du Rhône Philippe Cochet a accusé la majorité « d'assassiner des enfants ». Le député a ajouté : « je n’ai pas peur de ce terme, c’est scandaleux, c’est une réalité », ce qui a valu une suspension de séance de cinq minutes.
Les allers-retours de députés UMP entre l'extérieur et l'intérieur du Palais Bourbon dans la soirée ont nourri et fait déraper les débats dans la nuit. Alors que des députés UMP demandaient des comptes au gouvernement sur l'action de la police face aux manifestants, s'est produit une scène digne du « Parlement russe » selon les mots du président de la commission des Lois Jean-Jacques Urvoas (PS).
Dans la confusion la plus totale, et sous le regard interloqué des journalistes en tribune de presse, ces députés, excédés par une mimique d'un collaborateur du ministre de la Justice - ce qu'ils ont expliqué ensuite - se sont précipités au bas de l'hémicycle. Aux cris de « dehors, dehors », ils se sont approché des bancs du gouvernement. Des huissiers et le ministre chargé des Relations avec le Parlement Alain Vidalies se sont interposés pendant plusieurs minutes.
Claude Bartolone n’en restera pas là
Claude Bartolone a annoncé qu'il demanderait que le bureau de l'Assemblée nationale, qu'il préside, prenne des sanctions contre les députés qui ont failli en venir aux mains, dans la nuit, lors du débat sur le mariage homosexuel.
« Je présenterai les images de cet incident à la prochaine réunion du bureau de l'Assemblée, et je demanderai qu'il puisse y avoir des sanctions car il y a des choses qui ne peuvent pas être acceptées », a ainsi affirmé le président socialiste de l’Assemblée nationale.
Christian Jacob, patron du groupe UMP à l'Assemblée nationale, fut l'un des premiers à se rendre ridicule en tentant d'agresser ce collaborateur de la garde des sceaux. Hervé Mariton prenant bien garde de ne pas se trouver en première ligne... On ne sait jamais : à dix contre un, cela pourrait être dangereux...