La loi concernant le "mariage pour tous" a été voté, accepté par le Conseil constitutionnel et plébiscité par une majorité de françaises et de français. Mais cela ne suffit pas, a priori, pour les auto proclamés "défenseurs de la famille", que l'on entend assez peu lorsqu'il s'agit de défendre les gamins utilisés comme objets par les curetons.

On apprend aujourd'hui que les "veilleurs" - les posts ados qui marchent tranquillement depuis le début de l'été en chantant des hymnes scouts - ne termineront pas leurs vacances sportives sur les Champs-Élysées.

Une nouvelle anicroche sur les Champs-Elysées pour les “anti”

. La préfecture de police de Paris (PP) a averti ce mercredi que les Veilleurs – ces marcheurs anti-«mariage pour tous» - ne seraient pas autorisés à effectuer le trajet qu’ils prévoient, le 31 août, en plein coeur de Paris.

Le mouvement «envisageait de se rassembler sur le parvis de la Défense avant de rejoindre la place de la Concorde en empruntant un certains nombre de grands axes, dont l’avenue des Champs-Elysées», rappelle la PP dans un communiqué. Les marcheurs entendaient ensuite «organiser une veillée sur la place de la Concorde», et ce «toute la nuit».

«Aucun interlocuteur» ; ben non ; ils “marchaient”...

Mais voilà, comme il y a 5 mois, la préfecture de police dit «non». Et ce «pour des raisons tenant à la protection des institutions et à l’ordre public mais également pour assurer la propre sécurité des manifestants sur des sites particulièrement fréquentés un samedi».

La PP indique avoir tenté d’entrer en contact avec un responsable du mouvement, en vain, et «regrette de ne disposer d’aucun interlocuteur pour envisager conjointement les modalités de l’arrivée de la "marche des veilleurs" dans la capitale». Elle rappelle par ailleurs que «tout rassemblement de voie publique doit donner lieu à déclaration préalable, ce qui n’a toujours pas été fait à ce jour».

En mars dernier, la PP avait refusé aux manifestants anti-«mariage pour tous» de manifester sur les Champs-Elysées. La décision avait provoqué l’irritation des manifestants, qui avaient, pour certains, tenter de braver cette interdiction et avaient reçu des gaz lacrymogènes, malgré leurs tentatives de mettre leurs gamins devant eux.

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