Alors que le baromètre Ifop de septembre à paraître jeudi dans Paris Match indique que la cote de confiance de François Hollande gagne deux points à 32% d’opinions positives tandis que celle de Jean-Marc Ayrault progresse de quatre points à 38%, les indicateurs économiques du pays commencent à sortir du côté obscur.

Après cinq années de gestion sarkozyste catastrophiques ; nous voyons enfin le début du commencement du bout du tunnel.

Les bons chiffres du second trimestres 2013

Déjà, revenons sur un point de détail qui n’en n’est pas un, en fait ; lorsque Hollande et Ayrault arrivent, en mai 2012 ; c’est avec le budget voté par la précédente majorité qu’ils doivent mettre en place leur programme et leurs réformes, jusqu’en décembre de la même année ; mois du vote du premier budget de l’État de la nouvelle majorité.

Trois mois plus tard, les bons chiffres commencent à arriver. Un hasard ? Sans doute pas. On vient d’apprendre, ces derniers jours, que L'OCDE révisait à la hausse ses prévisions françaises, après les bons chiffres du second trimestre en France, qui ont vu le PIB progresser de 1,9 % en rythme annualisé.

L'organisation confirme donc la thèse de la «reprise» annoncée par François Hollande, d’autant que quinze jours plutôt, c’était l’INSEE qui rendait son verdict en confirmant les pronostics optimistes du gouvernement : la France est sortie de la récession au second trimestre 2013 avec un rebond inattendu - sauf pour Hollande qui le prévoyait depuis des mois - de la croissance de 0,5%.

La récession n’aura, ainsi, duré que deux trimestres ; le dernier de 2012 et le premier de 2013

Deux points de plus pour Hollande, quatre pour Ayrault

la cote de confiance de François Hollande gagne deux points à 32% d’opinions positives tandis que celle de Jean-Marc Ayrault progresse de quatre points à 38%. Soixante sept pour cent des Français désapprouvent l’action du chef de l’Etat (-3), un pour cent ne se prononce pas.

Au coeur du conflit syrien, 55% des Français estiment qu’il défend bien les intérêts du pays à l’étranger (+3). Soixante pour cent des personnes interrogées jugent défavorablement le Premier ministre (-5), deux pour cent ne se prononcent pas.

Après la présentation de la réforme des retraites , près d’un Français sur deux considère qu’il est un homme de dialogue (53%, +10) et qu’il dirige bien l’action de son gouvernement (49%,+7).

Les signaux d’une réelle amélioration se multiplient

les signaux d'une amélioration de l'économie française se multiplient, notamment sur le front de la confiance des patrons. Il y a quelques jours, nous avons appris que l'indicateur mensuel sur le climat des affaires dans l'industrie manufacturière a gagné trois points en août pour atteindre 98 points, selon les dernières données de l'Insee publiées jeudi. Il est en constante progression depuis le mois de mai, et "à son plus haut niveau depuis deux ans", soulignait dans une note Julien Manceaux, économiste chez ING.

Tous secteurs confondus, c'est-à-dire en rassemblant l'industrie, les services, le commerce de détail et le bâtiment, le moral des entrepreneurs s'est également amélioré en août, de 3 points sur un mois pour s'établir à 90 points, selon un autre communiqué de l'Insee.

Le chômage se stabilise

Alors que le chômage n’a augmenté que de 0,2 % le mois dernier, en phase avec les deux mois précédent, rompant ainsi avec 27 mois d’augmentation importante ; l’économie française semble en train de valider les mesures prises depuis un an par le gouvernement Ayrault.

Les déclarations d'embauche en CDI ou CDD de plus d'un mois ont rebondi en juillet de 3,6 % après avoir chuté en juin, selon des données publiées jeudi par l'Acoss, la caisse nationale du réseau des Urssaf.

Orientés en tendance à la baisse depuis près de deux ans, ces recrutements (hors intérim) avaient augmenté de 4,2 % en mai, une éclaircie aussitôt balayée par une baisse de 5,8 % en juin (chiffres révisés).

Au cours des trois derniers mois, les embauches ont progressé de 1,6 %. Mais en un an, elles sont toujours en recul (- 3,6 %). Dans l'intérim, le sursaut est plus net, avec une augmentation de plus de 8 % en juillet effaçant l'évolution inverse en juin.

Sur l'ensemble du secteur privé (entreprises de moins de 10 salariés inclues), l'Acoss publiera le 11 septembre le bilan du deuxième trimestre. Celui du premier trimestre faisait apparaître une baisse de 0,2 %.

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