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Une vingtaine d'éléments radicaux des guignols "anti mariage pour tous" ont tenté de gâcher la commémoration de la Résistance.

L'un d'eux, infiltré parmi les journalistes, a même tenté d'interrompre le Premier ministre.

Prêts à tout pour que la démocratie ne s’applique pas

Ils sont décidément prêts à tout, même à perturber une cérémonie honorant la Résistance. Une vingtaine de militants contre le mariage pour tous, certains arborant les fameux tee-shirts aux motifs naïfs, ont perturbé ce vendredi matin la commémoration des 70 ans de l'arrestation de Jean Moulin.

Selon notre correpondant sur place, ils ont hurlé des slogans anti-Hollande et sifflé durant le Chant des marais, composé par les premiers déportés allemands.

Un gloubiboulga idéologique

Ces éléments radicaux ont été maintenus à l'écart par un cordon de sécurité. L'un d'eux a cependant réussi à intégrer incognito le banc de la presse.

Et lorsque le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a commencé son discours, il lui a lancé : "Regardez comme ils sont beaux, ces enfants ! [...] eux, ils ont un père et une mère" Le préfet s'est avancé vers lui en personne pour l'arrêter et la sécurité a procédé à son évacuation.

Il est certain que Jean Moulin, Radical tout comme Christiane Taubira, aurait été fier du travail accompli par la garde des sceaux qui, malgré une opposition aigrie, insultante, menaçante et menteuse dans son argumentaire, aura été jusqu’au bout d’une réforme logique, souhaitée par les citoyennes et les citoyens.

Mais voilà ; il est de bon ton chez les petits bourgeois qui n'ont jamais bougé une oreille pour la collectivité de se découvrir un combat, à peu de frais.

Jean Moulin ou le héros ultime

Né le 20 juin 1899 à Béziers (Hérault) et mort le 8 juillet 1943 à Metz (Moselle), est un haut fonctionnaire (préfet de l'Eure-et-Loir) et résistant français.

En septembre 1941, il rejoint la France libre à Londres en passant par l’Espagne et le Portugal. Il est reçu par Charles de Gaulle à qui il fait un compte rendu de l’état de la Résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement.

À l'issue de quelques entretiens, il est envoyé à Lyon par Charles de Gaulle pour unifier les mouvements de la Résistance, où il est arrêté le 21 juin 1943 et conduit au siège de la Gestapo. Il meurt dans le train qui le transporte en Allemagne peu avant le passage de la frontière, le 8 juillet 1943. Son décès est enregistré en gare de Metz.

Il dirigea le Conseil national de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Il est souvent considéré comme l'un des principaux héros de la Résistance. Il est nommé général de brigade à titre posthume, lors de la libération.

Un cénotaphe lui est dédié au Panthéon où se trouvent les tombeaux des grands hommes de la République française. Son corps n'a jamais été identifié avec certitude, et l'urne transférée au Panthéon ne contient que les « cendres présumées de Jean Moulin ».

Il est mort pour qu’ils puissent l'ouvrir
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