Héritage Sarkozy : 600 milliards de dette et 1 million de chômeurs en plus
01 oct. 2013Il a du mal notre Ayrault national avec son budget 2014. Entre une fronde envisageable de certains Verts, qui font grise mine et une opposition (UMP pour la plupart) qui tire à boulet rouge sur chaque point du budget, pas facile de se faire entendre et comprendre à l'Assemblée Nationale.
Comme d'habitude, le trublion Jacob est de la fête
Christian Jacob lançant au Premier ministre : qu'il n'est que « simple notaire d'un contrat de mariage entre le PS et les Verts », la critique fuse et demeure facile pour des parlementaires dont le parti se refuse à tout inventaire du désastre du précédent quinquennat. Réponse de l'intéressé à Jacob : « Vous pensez incarner l'opposition mais vous incarnez un parti qui se divise, qui n'a plus de leader, qui fraude pour élire son président et n'a aucun projet ».
Un budget 2014 sous haute-tension et bas-coup
Le contre-budget de la droite est d'une absurdité absolue, revenant aux poncifs tant usités et usés d'une droite qui ne sait plus avancer avec son époque, qui reste à la traîne de l’imagination au pouvoir et de l'innovation au quotidien. La proposition budgétaire de la droite, enfin de l'UMP ou de ce qu'il en reste, est d'austérité pure et dure. A ce quoi Jean-Marc Ayrault répond : « Je ne veux pas le programme de l'Espagne, du Portugal, ce qu'on a fait subir aux Italiens ». La berlusconisation de l'UMP était en marche, mais on le voit à l'assemblée, elle avance dorénavant au galop.
Et Sarkozy dans tout cela ?
C'est à se demander s'il ne souhaitait pas sa défaite en mai 2012. Il est peinard le hongrois ! Entre conférences payées des milliers d'euros, qu'il ne reverse pas bien sûr à son parti peau de chagrin, et ballades avec Carla dans le monde de la jet-set, côté Côte d'Azur, laissant à son successeur simplement la côte d'usure dans les sondages dont il est en grande partie responsable, il vie sa plus belle vie. Pour Sarkozy, il n'y aura pas de problème de budget à l'horizon 2014, ni les autres années.
600 milliards, un million de chômeurs et 18 mois plus tard...
Merci Sarko, de donner en seul héritage à la France une augmentation nécessaire d'une certaine fiscalité qui pèse sur tous, d'une croissance qui peine, et d'un paysage politique délétère qui favorise l'accession du Front National au pied des marches du Palais.