Alors que le chômage n’a augmenté que de 0,2 % le mois dernier, en phase avec les deux mois précédent, rompant ainsi avec 27 mois d’augmentation importante ; l’économie française semble en train de valider les mesures prises depuis un an par le gouvernement Ayrault.

Les embauches ont augmenté en juillet

Les déclarations d'embauche en CDI ou CDD de plus d'un mois ont rebondi en juillet de 3,6 % après avoir chuté en juin, selon des données publiées jeudi par l'Acoss, la caisse nationale du réseau des Urssaf.

Orientés en tendance à la baisse depuis près de deux ans, ces recrutements (hors intérim) avaient augmenté de 4,2 % en mai, une éclaircie aussitôt balayée par une baisse de 5,8 % en juin (chiffres révisés).

Au cours des trois derniers mois, les embauches ont progressé de 1,6 %. Mais en un an, elles sont toujours en recul (- 3,6 %). Dans l'intérim, le sursaut est plus net, avec une augmentation de plus de 8 % en juillet effaçant l'évolution inverse en juin.

Sur l'ensemble du secteur privé (entreprises de moins de 10 salariés inclues), l'Acoss publiera le 11 septembre le bilan du deuxième trimestre. Celui du premier trimestre faisait apparaître une baisse de 0,2 %.

Climat des affaires en hausse, mais investissement en baisse

L'indicateur du climat des affaires en France gagne trois points en août et s'établit à 90, selon l'Insee. Il reste toutefois en dessous de sa moyenne de longue période (100).

L'indicateur du climat des affaires gagne trois points dans l'industrie, deux dans les services et huit dans le commerce de détail. Il est stable dans le bâtiment.

L'indicateur de retournement calculé au niveau France ne se situe plus en zone défavorable, il indique désormais une phase de stabilisation.

Les entreprises du secteur de l'industrie manufacturière ont encore abaissé leurs prévisions d'investissement en valeur pour cette année et anticipent désormais une contraction de 6 %, selon l'enquête trimestrielle réalisée en juillet par l'Insee et publiée jeudi.

L'investissement serait très fortement tiré vers le bas par le secteur automobile (- 25 % après + 22 % en 2012).

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