Copé, Barjot : la honte !
27 mai 2013Ces guignols auront blablaté durant des mois pour une présence de dix minutes du leader auto-proclamé de l’UMP et pour une non présence de celle qui se voulait l’égérie des anti mariages pour tous.
Ce mouvement prend ainsi, aujourd’hui, sa réelle ampleur avec ces deux leaders qui n’ont pas le courage d’assumer le bordel dans lequel ils ont mis notre pays, alors que la démocratie était passé par là.
1 million, dix millions, cent millions ?
A se demander s’ils ne jouent pas aux dés pour trouver le nombre des manifestants que les mamamouchis des anti «mariage pour tous» annoncent, dix minutes avant le début des journaux tévé, à la presse relativement malmenées lors de cette manif.
Alors qu’une partie des UMPistes s’étaient prononcés pour ne pas manifester dimanche, à côté des culs bénis, des rétrogrades et des extrémistes religieux et politiques ; Jean-François Copé, Henri Guaino, Laurent Wauquiez, Hervé Mariton, Brice Hortefeux ont défilé à côté du Front national afin de montrer ces valeurs communes qu’ils n’ont pas le courage de développer, face aux médias.
La Manif pour tous : une posture purement politique
Plus les manifs passent, plus les slogans cassent. D’une opposition à un projet de loi, on est arrivé à une opposition anti démocrates, manipulée par tout ce que la société à de plus aigris et d’autant moins raisonnable. Ces mouvements ont si peu de courage qu’au lieu de tenter un coup de force contre les forces de l’ordre, capable de se défendre et de contre attaquer, ils se déshonorent en agressant des journalistes, simples observateurs.
Les slogans furent à l’aune de cette racaille : "dictature socialiste", "journalistes collabos", "la France aux Français". Paradoxal de la part de mouvements qui n’ont cessé, au cours de l’histoire, de trahir leur patrie pour des idéologies nauséabondes, allant jusqu’à sucer l’envahisseur.
Malgré les conseils du préfet de police et du ministre de l’intérieur
La police a interpellé dimanche 293 personnes, dont 231 devraient se voir notifier une garde à vue, a annoncé la préfecture de police. Six personnes ont été légèrement blessées, a précisé la préfecture. Manuel Valls avait déconseillé samedi "aux familles avec des enfants" de venir, du fait de la tension croissante. Hier soir, il a "condamné les violences causées par l'extrême droite".
Ainsi, malgré les conseils du préfet de police et du ministre de l’intérieur ; des familles se sont déplacées, soutenant donc les actes de violences anti républicaines et rendant le travail de l’opposition encore plus compliqué qu’il ne l’est. En rendant infréquentable les manifestations, l'opposition s’enferme dans un choix cornélien : poursuivre la lutte, au risque d'être assimilé aux groupuscules d'extrême droite. Ou y mettre fin, quitte à se couper de sa base électorale, farouchement opposée au texte.
D’ailleurs, il est incompréhensible pour les électrices et les électeurs non encartés et au bulletin de vote à géométrie variable d’entendre l’opposition se plaindre des débordements du rassemblement du PSG au Trocadero tout en s’alliant avec des casseurs politiques.
Comme quoi, la racaille n’a pas de couleur.
Vidéo : Les incidents de la Manif pour tous
Le 22 mai 2013 :
La police a interpellé dimanche 293 personnes, dont 231 devraient se voir notifier une garde à vue, a annoncé la préfecture de police. Six personnes ont été légèrement blessées, a précisé la préfecture. Durée: 01:09
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Vidéo : Manuel Valls sur France Info ce matin
Le 22 mai 2013 :
Manuel Valls a évoqué la manifestation de dimanche contre le mariage pour tous. Il a dit son inquiétude face au risque de désordre créé par des groupes d'extrême droite qui "veulent venir en nombre" : "Des groupes radicaux d'extrême droite veulent venir en nombre pour créer l'affrontement et le désordre et pour s'en prendre aux symboles de la République qu'ils haïssent". Durée: 09:20
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Vidéo : Les émeutes de dimanche vues du côté des CRS
Le 22 mai 2013 :
Quelques centaines de fauteurs de troubles ont défié les forces de l'ordre à coups de jets de bouteilles, de pavés, de barres de fer et de fumigènes, aux cris de "dictature socialiste", "journalistes collabos", "la France aux Français". Les heurts ont duré plus de deux heures. Durée: 09:20
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Vidéo : Débordements aux Invalides : des journalistes agressés
Le 22 mai 2013 :
Les personnes interpellées sont des "individus considérés comme dangereux" qui voulaient perturber la manifestation de dimanche et s'en prendre aux forces de l'ordre principalement sur l'esplanade des Invalides à Paris, a précisé lundi, surCanal+, Manuel Valls. Durée: 09:20
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