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Baisse de la dette publique de 14,5 milliards d’euros par rapport au deuxième trimestre 2012

Pour la première fois depuis plus de cinq ans, l'Insee vient d'annoncer que la dette publique de la France avait diminué de 14,5 milliards d'euros à la fin du troisième trimestre, par rapport au deuxième trimestre. La dette s'élève désormais à 1 818,1 milliards d'euros, soit 89,9% du PIB. En juin dernier, cet agrégat très suivi avait culminé à 91% du PIB, soit une baisse de 1,1 point.

La baisse enregistrée sur ce trimestre est essentiellement le fait d'un désendettement de l'Etat. La contribution de la Sécurité sociale est minime (1,1 milliard d'euros) dans l'ampleur de cette contraction.

Le détails des différentes dettes publiques

Quant à la dette de l’Etat, elle a diminué de 13,8 Mds € entre Juillet et Septembre pour s’élever à 1419,4 Mds €, précise l’Institut.

Mis à part la dette de l’Etat, la dette publique, au sens des critères européens de Maastricht, inclut celles des administrations de sécurité sociale (227,3 Mds €), des administrations publiques locales (161,7 Mds) et celle des organismes divers d’administration centrale (9,8 Mds). 

Le désendettement des administrations centrales est une cause positive de cette réduction constatée au troisième trimestre; la contribution de l’Etat à la dette publique ayant diminuée de 13,8 Mds € sur ces trois mois.

Comme l’avait promis François Hollande dans sa campagne

Rappelons que l’appartenance de la France à l’Union économique et monétaire européenne, depuis 1999, lie son destin économique à celui des autres nations européennes, et nécessite, pour éviter les phénomènes de passager clandestin et garantir la solidité de l’ensemble, le respect de critères définis par le traité de Maastricht, dont notamment :

- un déficit public annuel qui ne devrait pas excéder 3 % du PIB

- une dette publique qui devrait rester inférieure à 60 % du PIB

Depuis 2007, la France ne respecte aucun de ces critères.

Le dernier gouvernement à avoir été en dessous des 60% du PIB est celui de Jospin, qui en 2002 alignait un 59,1 %. Depuis dix ans, les gouvernements de droite qui se sont succédés ont fait augmenter cette dette de 63,3 % en 2003 à 86,0 % en 2011.

Le gouvernement s'attend à une dette publique de 89,9% du PIB fin 2012, puis de 91,3% fin 2013, avant une décrue à partir de 2014 (90,5%, puis 88,5% en 2015). 

Ainsi, même en l’absence de communication bling-bling, de grandes déclarations lyriques et de lois sur mesure chaque fois qu’un chien traverse en dehors des passages piétons ; le chef de l’Etat continue d’appliquer le programme pour lequel il a été élu.

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