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Il est impossible que tout ce que décide un président ou un gouvernement quel qu’il soit, soit systématiquement mauvais, il y a forcément un minimum de décisions bonnes, or quand on écoute n'importe quel opposant répondant à n'importe quelle question sur n'importe quelle action du gouvernement la réponse est toujours du type : « ce n'est pas ce qu'il fallait faire » ou alors dans les cas exceptionnels où il acquiesce, il rajoute immédiatement un "oui,mais", du genre : « il aurait fallu plus » ou « il aurait fallu moins » ou « plus vite » ou « autrement », etc...  

La mauvaise foi ; principe d’opposition ?

Aucun opposant ne déroge à cette règle. Cette mauvaise foi a toujours été plus ou moins érigée en principe d’opposition, mais de nos jours ce principe est porté à son paroxysme. Il ne s’agit plus seulement de dévaloriser les actions du gouvernement mais carrément de mentir, de faire courir de fausses informations, de comploter et en apothéose à ces actions destructives souvent jugées insuffisamment efficaces par leurs propres auteurs on assiste à un réflexe pavlovien de surenchère qui confine finalement à la haine surtout quand en face on se refuse à entrer dans ce jeu destructif et à s’abaisser à répondre sur le même niveau d’indignité. Cette hargne et cette surenchère desservent bien entendu le pays, les français et leur image, mais les opposants n’en ont cure, obnubilés qu’ils sont par leurs propres intérêts électoraux et personnels. 

Et malgré ces attaques et ces contre‐vérités, le président reste à un niveau correct de popularité et de confiance dans les sondages, dans tous les cas à un niveau bien meilleur que celui de ses prédécesseurs à la même période du quinquennat. Ce qui évidemment participe à l’agacement et à l’exaspération de ses adversaires. 

Calomnies et coups bas

Autre motif d’acharnement c’est qu’en dépit de ces attaques indignes de ce manque de respect le président n’en est pas plus aigri pour autant, bien au contraire il a une capacité de résistance exceptionnelle à la calomnie  et aux coups bas. Comme l’a si bien décrit Sylvain Fort nous avons affaire à une personnalité travailleuse à un président qui ne se plaint jamais, ni des gens, ni des situations, c’est un président toujours d’humeur égale qui ne se laisse jamais aller ni à la colère, ni à la rancœur, même s’il y avait matière à le faire lors du soulèvement populaire injustifié des Gilets Jaunes durant lequel la France a assisté à des jacqueries moyenâgeuses et au cours duquel les manifestants s’en sont pris directement à sa personne avec même des menaces de mort.  Là où d’autres auraient mis un genou à terre, lui n’a jamais faibli, au contraire malgré les torrents de boue et de haine il a fait preuve d’une résistance étonnante et d’un charisme exceptionnel face à ces lâches abominations. 

Cette réussite sur tous les plans, le crétin moyen ne la supporte pas et inspire en outre chez ses opposants bien des jalousies

Le syndrome du cancre

Un troisième motif de haine plus spécifiquement français, c’est le syndrome du cancre par lequel dans ce pays on dénigre systématiquement les premiers de la classe et ceux qui d’une manière générale réussissent. Et sur ce plan l’opposition est particulièrement bien servie car le président est l’exact prototype, du premier de la classe et de celui qui réussit. Il est le plus jeune président, celui qui a réussi à être élu du premier coup quand d’autres s’y sont essayés à maintes reprises, qui plus est son bilan factuel est largement positif et le plus social depuis des lustres. 

Cette réussite sur tous les plans, le crétin moyen ne la supporte pas et inspire en outre chez ses opposants bien des jalousies qui s’accompagnent de rancœurs alourdies par le fait qu’au fond de lui‐même chaque opposant est convaincu que face au président lors d’un hypothétique débat il serait ridiculisé, le président connaissant trop bien ses dossiers.  Cette sensation d’impuissance ajoutée aux autres motifs d’acharnement accroît encore ce sentiment d’inefficacité de leur entreprise de démolition, décuple leur haine, leur rancœur, leur jalousie, qui se traduisent en encore plus de mensonges, de mauvaises foi, d’irrespect, de coups bas etc… et de haine. 

Le cas Onfray 

Tout ce qui a été dit jusqu’ici déborde en fait largement le cadre des stricts opposants politiques. 

Le philosophe qui autrefois se contentait de faire de la philosophie dans un domaine essentiellement intellectuel assez loin des réalités de terrain est soudainement devenu le prototype du polémiste haineux, de mauvaise foi et plein de rancœur. 

Sa haine à l’encontre de la personne du président est devenue tellement vulgaire qu’il n’arrive plus à la cacher sous des effets de style. Contrairement à l’opposant  banal dont la haine et la mauvaise foi sont la conséquence d’intérêts politiques électoraux personnels, la sienne semble purement gratuite, la haine pour la haine, une sorte de haine revancharde, qui n’est pas sans rappeler la lettre ouverte singulièrement haineuse d’un certain François Ruffin alors que le président n’avait encore pris aucune décision. 

Ce qui conforte d’ailleurs cette thèse c’est que ce comportement agressif et irrespectueux semble avoir une origine précise dont le point de départ est une interview du président à propos de ce genre de philosophes quelques mois après son élection de 2017. 

Le président d’une phrase bien tournée, comme il en a l’habitude, avait répondu au journaliste qu’il ne s’y intéressait guère car il les considérait préoccupés par des sujets ou des solutions peu en rapport avec les réalités du terrain et du monde d’aujourd’hui. Michel Onfray, qui comme chacun le sait, est un auteur très prolifique, même s’il se répète assez souvent, a une haute estime de lui‐même et a très mal supporté ce manque de considération pour une personne de son acabit à l’égo particulièrement boursouflé. 

Et dès lors sa haine n’a cessé de monter en puissance d’autant plus que le président, malgré les attaques constantes du nouveau polémiste, continue de l’ignorer. Ce philopolémiste est devenu tellement obsédé par son besoin de déverser son fiel qu’il lui arrive ces derniers temps de parler sans réfléchir ou sans avoir au préalable vérifié les chiffres. 

Interrogé il y a quelques semaines sur Radio Classique à propos de son dernier livre et de la fraternité, il n’a pu s’empêcher, sans que le journaliste ne lui en fasse la demande, de dériver sur le gouvernement et le président en prétendant que ce dernier avait volontairement décidé de laisser mourir les gens sans les soigner dans les EHPAD, c’est alors que le journaliste lui a rappelé que plus de 80% des résidents d’EHPAD étaient déjà vaccinés. Il y a eu alors un blanc dans la conversation, habitué aux dialogues de connivence avec Zemmour ou aux journalistes de CNEWS qui boivent ses paroles sans souci de la réalité des faits, le philopolémiste ne s’attendait pas à ce que le journaliste de cette radio ose rétablir la vérité. 

Depuis plusieurs années, haine, mauvaise foi, rancœur, mensonges, irrespect constituent le bruit de fond permanent des chaines d’info

Dans un premier temps il a fait profil bas en avouant « vous me l’apprenez », mais aussitôt après il s’est rappelé de la règle de base de la mauvaise foi en plaçant le fameux « oui mais », et emporté par son élan il se rattrapait très mal en rajoutant encore « ça aurait dû être 100% » ce qui sous‐entend qu’il ferait fi de l’avis des résidents, des familles et des contre‐indications médicales, un parti‐pris en somme pour la vaccination obligatoire, en contradiction avec ses propres valeurs. Comme quoi la haine, la mauvaise foi et l’envie de faire mal sont de mauvaises conseillères. 

Depuis plusieurs années, haine, mauvaise foi, rancœur, mensonges, irrespect constituent le bruit de fond permanent des chaines d’info du fait de la mise en vitrine continuelle de ces polémistes et de ces politiques d’opposition par des journalistes eux‐mêmes politisés et partiaux, évitant malicieusement de réagir aux contre‐vérités, se permettant de reprendre à leur compte les rumeurs imbéciles, s’ingéniant à dénicher le cas insolite non satisfait des mesures avantageuses pour la grande majorité, afin de le monter en épingle ou brassant du vent avec des faits mineurs sans intérêt.

Comment s’étonner ensuite que la haine gagne nos jeunes sur les réseaux sociaux lorsque ces personnes et ces chaines donnent ce spectacle et instillent elles‐mêmes ce venin ?.... 

La mauvaise foi, un art très français

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