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La France Insoumise, le PS, les communistes, Génération-s... La gauche dans son ensemble est dans les cortèges aux côtés de la CGT ce mardi. Tous souhaitent une convergence avec les «gilets jaunes». Sauf que voilà : seulement 300 000 personnes ont manifesté en France ce mardi et le président de la république remonte encore dans les sondages.

L'appel de la CGT à la «grève générale» a été entendu par une minorité de travailleurs. Plusieurs mouvements et personnalités politiques de gauche étaient dans les rues un peu partout en France hier pour dénoncer l'«urgence sociale». Tous espèrent une «convergence» avec le mouvement des «gilets jaunes» qui a préféré jusqu'à présent prendre ses distances avec le monde politique mais aussi syndical.

LFI, PCF et Génération-s présents

En difficulté dans les sondages en vue des européennes, La France Insoumise mise notamment sur cette journée pour réapparaître en première ligne de la contestation. 

La délégation LFI est importante : de nombreux cadres et députés du mouvement - à commencer par Jean-Luc Mélenchon - défilent ensemble à Paris. Les candidats sur la liste Insoumise aux européennes sont eux un peu partout en France. «On ne sera pas en mode “coucou, c'est nous”. Ce n'est pas notre manif», avait cependant prévenu Manon Aubry, la tête de liste aux européennes, anticipant toute accusation de récupération.

Une délégation communiste, menée par le secrétaire national Fabien Roussel, doit également défiler à Paris aux côtés de la CGT et de son secrétaire général Philippe Martinez. Génération.s est également dans les cortèges, mais sans son chef Benoît Hamon. 

Quelques cadres du PS ont aussi répondu à l'appel, à commencer par le premier secrétaire Olivier Faure qui défile avec une petite délégation dans les rues parisiennes. Le résultat ? Hausse de 6 points pour le président de la république.

La popularité d’Emmanuel Macron en hausse de 6 points

C'est une remontée qui se confirme. Le pourcentage de Français qui approuvent l'action d'Emmanuel Macron a encore remonté de 6 points en février, à 34%, selon un sondage Ifop Fiducial paru ce mardi. Sa cote retrouve ainsi son niveau d'octobre 2018 (33%) avant la crise des gilets jaunes. La cote d'approbation du chef de l'Etat avait touché son plus bas en décembre, à 23%.

C'est auprès des sympathisants des Républicains (29%, +7) et du MoDem (52%, +14) que la proportion de sondés "satisfaits" d'Emmanuel Macron augmente le plus. Ce qui fait dire à Ruth Elkrief que "son socle est là mais il est fondé sur l'inquiétude, sur le désordre, sur le rejet des autres forces politiques."

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