Emmanuel Macron a passé trois quarts d’heure avec des Marseillais, ce vendredi soir sur le Vieux-Port, répondant aux questions sur l’affaire Benalla, le carriérisme des politiques ou les règlements de compte - et bavardant même avec Jean-Luc Mélenchon. Il n’est pas un « ennemi », a lancé le chef de l’État.

Emmanuel Macron a récusé l’idée selon laquelle Jean-Luc Mélenchon serait son « ennemi » en dépit des « confrontations politiques » entre les deux hommes, qui se sont brièvement rencontrés dans la nuit de vendredi à samedi en marge d’un bain de foule du chef de l’État à Marseille

Le président français et le chef de file de La France Insoumise, qui s’opposent sur de nombreux sujets, parfois avec des mots durs, ont eu un aparté apparemment impromptu, à l’écart des nombreux curieux présents sur le Vieux Port.

À un journaliste qui lui demandait si le Rassemblement national (ex-Front national) de Marine Le Pen représentait davantage un adversaire à ses yeux que Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron a répondu : « Je n’ai aucun doute. »

Emmanuel Macron a passé trois quarts d’heure avec des Marseillais, ce vendredi soir sur le Vieux-Port, répondant aux questions sur l’affaire Benalla, le carriérisme des politiques ou les règlements de compte - et bavardant même avec Jean-Luc Mélenchon. Il n’est pas un « ennemi », a lancé le chef de l’État.

Emmanuel Macron a récusé l’idée selon laquelle Jean-Luc Mélenchon serait son « ennemi » en dépit des « confrontations politiques » entre les deux hommes, qui se sont brièvement rencontrés dans la nuit de vendredi à samedi en marge d’un bain de foule du chef de l’État à Marseille

Le président français et le chef de file de La France Insoumise, qui s’opposent sur de nombreux sujets, parfois avec des mots durs, ont eu un aparté apparemment impromptu, à l’écart des nombreux curieux présents sur le Vieux Port.

À un journaliste qui lui demandait si le Rassemblement national (ex-Front national) de Marine Le Pen représentait davantage un adversaire à ses yeux que Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron a répondu : « Je n’ai aucun doute. »

« On n’a pas toujours les mêmes idées »

« On a des confrontations politiques, philosophiques, mais Mélenchon n’est pas mon ennemi », a-t-il ajouté devant le principal concerné.

« J’ai toujours du plaisir à discuter avec Monsieur Mélenchon. On n’a pas toujours les mêmes idées »… « Pas souvent », a coupé le leader de la France Insoumise. « Mais c’est toujours respectueux et intéressant. On a des confrontations politiques mais ce n’est pas mon ennemi », a poursuivi le président.

Sur un ton badin, le député LFI des Bouches-du-Rhône a par ailleurs démenti avoir qualifié son rival politique de « xénophobe » avant de reconnaître « peut-être une légère exagération marseillaise ». Cette attitude lui a valu des railleries à droite comme à gauche samedi, et il a dû se défendre d'avoir été complaisant.

Mélenchon fait profil bas face à Emmanuel Macron
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