Selon les dernières prévision de l’Insee - Institut national de la statistique et des études économiques - qui s’avèrent généralement justes ; l'économie française va s'accélérer et le chômage baisser en 2016. Tout cela notamment grâce à François Hollande et aux mesures de son gouvernement.

Résultats du «bidule» dans les sondages : François Hollande devancerait Nicolas Sarkozy et se qualifierait pour le second tour de l'élection présidentielle de 2017 face à Marine Le Pen, selon un sondage de l'Ifop-Fiducial pour Atlantico.fr publié vendredi.

Tous les indicateurs semblent au vert pour 2016

Selon l'Insee, tous les indicateurs semblent au vert pour 2016. En cette fin d'année, le PIB a rebondi en France (il devrait s'établir à 1,1%), la production de biens et de services s'est redressée (+0,4%), les exportations françaises ont été dopées (+0,7%)...

Bref, si tout se passe comme l'Insee le prévoit, alors la croissance française atteindra 1% au premier semestre 2016. De quoi tenir l'objectif gouvernemental qui table sur une croissance de 1,5% sur l'année. La croissance de la France serait alors quasi-équivalente à celle de l'Allemagne.

Le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi

Et François Hollande peut se frotter les mains. Cette embellie est essentiellement due au crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), mis en place en 2013 et monté en charge en 2015. Celui-ci constitue un allègement d'impôt sur les sociétés, plus précisément sur les cotisations sociales sur les bas et moyens salaires. Il s'élève à 6% des rémunérations versées pour les salaires ne dépassant pas 2,5 fois le Smic (soit inférieurs à 3.643,79 euros brut par mois en 2015).

Selon l'Insee, ce CICE représente en moyenne une économie de 1.149 euros par salarié dans l'industrie et de 839 euros dans les services. Et, globalement, cette économie a permis aux entreprises d'augmenter l'emploi (plus que pour augmenter les salaires).

De quoi permettre de dynamiser l'activité et les effets d'enrichissement de la croissance, traduits par la création de 127.000 emplois en 2015 et de 73.000 attendus pour le premier semestre 2016.

Déjà des améliorations en 2015

Sur la première moitié de 2016, ces postes concernent essentiellement l'emploi marchand non agricole (+35.000), l'emploi dans le tertiaire marchand (+34.000), l'emploi non marchand (+21.000), et l'emploi intérimaire (+64.000). En parallèle, les suppressions de postes dans l'industrie se sont ralenties (passant de -15.000 à -10.000 entre le deuxième et le troisième trimestre 2015), et dans la construction (de -10.000 à -7.000).

L'Insee souligne d'ailleurs que l'emploi non marchand progresse en 2015 (+48.000 postes) largement grâce aux contrats aidés, en particulier les emplois d'avenir mis en place en janvier 2015 par le gouvernement qui prévoit pour l'embauche de jeunes peu diplômés incitée par une aide d'Etat à hauteur de 75% du Smic.

A noter aussi que la hausse du coût du travail a nettement ralenti. Le coût d'une heure de travail dans l'industrie a progressé de 9,4% en Allemagne entre fin 2012 et la mi-2015, contre seulement 3,8% en France. De quoi permettre d'éviter la destruction d'emplois supplémentaires.

A terme, le CICE et le Pacte de responsabilité représenteront environ 41 milliards d'euros de baisse de charges et d'impôts pour les entreprises. "Le secteur privé français aurait connu une vraie récession sans ces dispositifs", estime Olivier Passet, économiste à l'institut Xerfi, dans "les Echos".

François Hollande devancerait Nicolas Sarkozy

François Hollande devancerait Nicolas Sarkozy et se qualifierait pour le second tour de l'élection présidentielle de 2017 face à Marine Le Pen, selon un sondage* de l'Ifop-Fiducial pour Atlantico.fr publié vendredi.

Selon cette enquête, le président de la République recueillerait 22% des suffrages exprimés, un point devant son prédécesseur et chef de l'opposition, Nicolas Sarkozy (21%). Pour comparaison, en novembre, selon l'Ifop, François Hollande n'obtenait que 21% des intentions de vote, derrière Nicolas Sarkozy (23%).

L’Insee confirme le bien fondé de la politique économique de François Hollande
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