La maire de Montauban Brigitte Barèges (Les Républicains) était mercredi en fin d'après-midi en cours de défèrement à Toulouse en vue de sa mise en examen pour "détournement de fonds publics", a annoncé le parquet.

Le parquet a sollicité sa mise en examen du chef de "détournement de fonds publics par personne dépositaire de l'autorité publique ou investie d'une mission de service public", a indiqué le procureur de la République à Toulouse, Pierre-Yves Couilleau. Le parquet avait annoncé mardi que les faits concernaient "le financement par la municipalité de Montauban d'un emploi possiblement fictif d'un chargé de communication à la mairie".

Le parquet a par ailleurs requis le placement sous contrôle judiciaire de Brigitte Barèges, avec une caution de 135.000 euros. Maire depuis 14 ans du chef-lieu du Tarn-et-Garonne, l'élue de 62 ans est une figure de la droite populaire, souvent attaquée pour des propos jugés homophobes ou racistes. Présidente départementale des Républicains, elle est une ancienne députée et siège actuellement au conseil départemental du Tarn-et-Garonne où elle a été élue aux élections de mars.

Son instant de "gloire" fut lorsqu'elle déclara : « L’enjeu du débat sur le Pacs était que les couples homosexuels aient les mêmes droits que les couples hétérosexuels. Que leur manque-t-il aujourd’hui à part la robe de mariée ? Au nom de l’évolution des mœurs, notre société (…) devra-t-elle prendre en compte (…) d’autres pratiques sexuelles – et pourquoi pas le mariage avec les animaux ou la polygamie, si d’autres religions prennent le pas sur notre tradition judéo-chrétienne ? »

 

La maire homophobe de Montauban est déférée pour "détournement de fonds publics"
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