Honneur et fidélité des résistants !
27 mai 2015Vidéo.
N’en déplaisent aux «patriotes» auto proclamés qui soutiennent un parti dont la moitié des créateurs furent des traitres à leur pays, dont la présidente va s’allonger devant le président russe pour financer son parti, dont une trentaine de candidats ont déblatéré des insanités qui auraient fait vomir les vrais «patriotes» ; celles et ceux qui ont donné leurs vies pour leur pays et qui ne sont pas resté comme des veaux dans leur canapé, en attendant que ça se passe.
Voici les vrais "patriotes" aujourd'hui au Panthéon.
Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay. François Hollande a choisi de célébrer mercredi 27 mai leurs entrées au Panthéon pour rappeler "quatre histoires qui donnent chair et visage à la République".
Dans un discours plutôt pédagogique, le président de la République s'est appuyé sur chacun de ces quatre personnages, figures de la Résistance, pour revenir sur sa façon de voir la nation et la République.
"Ils incarnent l'esprit de la Résistance"
Voici un passage de son discours sur Jean Zay, ministre de l'Education avant la seconde guerre mondiale : il faut "une trace, un legs, une œuvre", selon François Hollande. Ce que Jean Zay a laissé, "on croirait un programme d'aujourd'hui" avec"une audace réformatrice".
Ces deux femmes et ces deux hommes "incarnent l'esprit de la Résistance, l'esprit de résistance. Face à l'Occupation, à la soumission, ils ont apporté la même réponse : ils ont dit non, tout de suite, fermement, calmement", a déclaré le chef de l'Etat devant le Panthéon.
Les quatre cercueils, recouverts du drapeau français, sont menés à l'intérieur du Panthéon.
Hollande achève son discours sur ces mots : «Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay, prenez place ! Vous êtes accompagnés par un long cortège de jeunes qui vibrent à l’idée de prendre la relève de la France combattante. Vous êtes accompagnés de femmes qui savent, à votre exemple, qu’aucune porte ne peut plus leur être fermée. Vous êtes accompagnés de déshérités qui entrent grâce à vous dans la lumière auréolés du respect des peuples du monde. Pierre Brossolette, Geneviève De Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay, prenez place, c’est la vôtre !»
«Ces deux femmes et ces deux hommes ont en commun d’avoir fait de leur vie un destin. Et d’avoir donner à leur patrie une destinée» (...) «
«L’indifférence, voilà l’ennemi contemporain. L’indifférence face au fanatisme, au racisme, à l’antisémitisme, indifférence face aux inégalités, aux injustices, aux indécences, face aux catastrophes, au désordre climatique, à l’épuisement de notre planète. Face à l’indifférence, chaque génération a un devoir de vigilance, de résistance et chaque individu a le choix d’agir.»
«Geneviève de Gaulle a consacré sa vie aux "invisibles". Ne pas être leur voix, mais les faire parler. Ne pas les assister, mais les libérer. Ne pas les soulager, mais les relever.»