Ils l’ont fait, ils ont pondus leur torchon, la constitution la plus chère que l’humanité a connue. Chaque phrase a couté des millions.

La constitution commence par « Au nom de dieu ».

Jusqu’à présent comme le commun des mortels, j’ignorais que Dieu fisse de la politique, mais si on les croit, c’est lui qui leur aurait soufflé les mots de la constitution.

Ils l’ont pondu à leur image, partisane et médiocre.

Les députés de l’opposition en villégiature

Une partie de nos magnifiques députés de l’opposition, pourtant en sous nombre quand ils sont tous présents, ont pensé qu’en ce jour béni, ils n’avaient pas besoin de se déplacer pour voter les amendements, les pauvres ils ont trop travaillé, épuisés ils sont rentrés se reposer.

Que leur importe que ce qui a couté la peau des fesses, plus un bras plus les deux yeux aux tunisiens, va régir leur vie, peu leur importe que ce papier toilette à prix d’or risque de chambouler le mode vie de la Tunisie, non bien sur, le repos du guerrier est plus important que son combat.

Holdup

Dans la nuit du 29 au 30 décembre, ils étaient aussi fatigués, et sont allés dormir sur leurs deux oreilles pendant que Nahda commettait un holdup sur la Tunisie en votant un décret pour indemniser les criminels graciés par notre Tartour national. Ce n’est pas grand-chose juste une petite indemnité d’une enveloppe de 1200 milliards, juste ce qui aurait pu renflouer les régions de l’intérieur en y construisant des hôpitaux, des écoles et des projets pouvant donner du travail à toute la région, mais ça ce n’est pas primordiale, l’essentiel c’est d’indemniser des criminels à qui le peuple n’avait jamais rien demandé.

Mais comme de bien entendu « charité bien ordonnée commence par soi même » Nahda a commencer par elle.

Ils règlent les comptes avec leur propres pays et n’auront de cesse que d’avoir assouvis leurs vengeances.

Un médecin qui déteste la médecine

Le sieur Mekki, de son état ex médecin médiocre et actuellement Sinistre de la Santé nommé par la main salvatrice de Nahda, a une haine sans limite contre les médecins et futurs médecins de la Tunisie.

Cette haine remonte à l’époque ou il essayait d’exercer mais que sa médiocrité lui faisait fermer toutes les portes.

Mais aujourd’hui, qu’il est bon ce pouvoir qui lui donne l’occasion de rabaisser et d’écraser ses confrères qui eux sont de vrais médecins.

Il n’a rien à faire de la santé des citoyens, ce n’est pas son combat, le sien c’est celui de rabaisser le caquet de ses impertinents qui ont osé le mépriser quand il était au chômage.

Aujourd’hui il a enfin le pouvoir sur eux et il peut se délecter, il déverse tout son venin afin de discréditer cette noble profession et en 2 ans il a ramené le système de santé tunisien jusqu’alors unique en Afrique équivalent à une médecine de brousse.

Il va jusqu’à faire agresser par un de ses sbires, un éminent professeur pour faire taire la contestation.

Quelle est belle la démocratie made in Nahda, peu leur importe de détruire notre médecine, quand ils sont malades ils partent à l’étranger pour se faire soigner. Peu leur importe de changer notre société par une constitution qui ne nous ressemble en rien, avec l’argent qu’ils ont, ils peuvent faire ce qu’ils veulent et aller ou ils veulent. Notre Vice présidente de cette assemblée constitu-honte va prendre son butin de guerre et partir retrouver sa pauvre moitié ou plutôt grâce à Nahda sa riche moitié.

Mais les tunisiens doivent s’estimer heureux, cette constitution a enfin était écrite à raison d’une phrase par jour, mais elle a était écrite.

Chaque député à tour de rôle a énoncé un mot pour former une phrase, pas plus c’est déjà assez fatiguant comme ça. Ça n’a finalement pris que deux ans pour pondre ce que tout à chacun aurait pu faire en moins d’un mois.

Elle est loin l’euphorie du jour ou les tunisiens ont trempé leur index dans l’encre bleue, la couleur de cette encre aurait dû nous alerter, c’était un signe.

Mais ce n’est pas finit, attendons le vote final des amendements après on pourra se précipiter dans les pharmacies et se gaver d’antidépresseurs en attendant les élections qui finiront par nous achever.

Après tout comme disait Horace McCoy « On achève bien les chevaux » alors pourquoi pas nous ?

Tunisie : constitution, what else ?
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