Manou Bouzid, correspondante du Kiosque aux Canards en Tunisie, pense c’est un grand voleur digne d’Arsène Lupin que la Tunisie a en guise de Président.

Mais contrairement au héros de Maurice Leblanc qui est un gentleman cambrioleur avec un grand sens patriotique, un certain charme et une certaine moralité, notre Arsène Lupin n’a aucun honneur, aucune conscience, aucune moralité, aucun charme et encore moins de sens patriotique.

Il n’a finalement de lien comparatif avec Arsène, que sa profession à savoir voleur !

Biographie d’un voleur

On ne s’improvise pas voleur

Cette profession, pour y réussir, requiert un grand talent ou une grande expérience c’est comme pour les vieux cons ils sont doués dans la connerie car ils ont une longue expérience. Notre Tartour n’a pas de talent, mais il a une grande expérience dans ce domaine.

Dés sa prime jeunesse il a commencé à voler, voler les idéaux, voler les engagements des autres et ne militant que pour sa paroisse qui se limitait à sa propre personne.

Il se fit passer pour réfugié politique en France alors qu’il n’était là bas que pour gagner sa maigre pitance car à l’époque il ressemblait plus à la fourmi de Lafontaine qu’à la cigale.

Arrivé à la présidence il devint plus cigale que cigale n’hésitant pas à dilapider les deniers de l’état pour paraitre grand, et grand il l’est devenu mais seulement dans sa petitesse.

Le réveil d’un voleur

Ce jour là, le voleur qui sommeillait en lui se réveilla.

Sans plus attendre, car comme on le sait il est assez difficile de renier son fort intérieur, il s’empara de la révolution pour se l’approprier comme s’il en avait été l’acteur principal et même le seul acteur car il ne lésine pas dans la démagogie, lui le défenseur des droits de l’homme planqué en France qui n’a vu de la révolution que les images diffusées par les médias.

Voleur de la Révolution

Après avoir volé la révolution et se l’être attribuée, il devint Président en se vendant aux islamistes qui selon les dire de Mezri Haddad ancien ambassadeur à l’Unesco et ancien ami de notre voleur, les aurait rejoint dés 1988 chose qu’il a omit de dire à ses militants.

Nous pourrions penser que la faim (et non fin dans ce cas de figure) justifie les moyens et qu’après tant de sournoiseries pour atteindre la fonction suprême, Marzouki dit communément le Tartour, dans un sursaut de conscience s’attellerait à aider son pays à aller dans la voie de la démocratie.

Mais un voleur reste un voleur, on ne change pas une nature ancrée en soi.

Voleur du peuple

Dés son arrivée à Carthage il prend la caisse de l’état pour un chèque en blanc.

Ce président qui n’a aucune prérogative a besoin malgré tout de pas moins que de 26 conseillers, et dans toute cette panoplie, pas un ne lui a conseillé de simplement se taire.

26 conseillers payés par l’état, c'est-à-dire le peuple, 26 conseillers que lui flattent la croupe dans le sens du poil, 26 conseillers qui lui font croire qu’il est l’égal d’Obama ou Poutine et pas un ne lui a dit qu’il n’était que Tartour.

Fort heureusement le peuple ne manque pas de le lui rappeler tous les jours.

Et les dépenses ne s’arrêtent pas là, son épouse et ses filles résidantes en France, il s’y rend régulièrement toujours sur le compte de l’état. Ces seuls voyages pourraient combler le déficit de la Tunisie.

Trouvant l’appareil présidentiel pas assez confortable, il lance un appel d’offre via Tunis Air ,qui est au bord de la faillite, pour acquérir un nouvel appareil plus en phase avec sa fonction suprême. D’ici peu, il demandera qu’on lui offre Air Force One.

Nous passons sur toutes les aberrations de ce Président Fantoche pour ne parler que de sa dernière frasque qui n’est finalement qu’une farce, une mauvaise farce mais une farce quand même qui risque de lui couter très cher.

Voleur d’archives

Son nouvel ouvrage son livre qu’il a nommé « Le livre noir », oui nous avons un président en fonction qui a le temps d’écrire des livres que personne n’achète, chose que les autres Présidents font pendant leur retraite, ce livre fait l’effet d’une bombe.

Non pas qu’il révèle des secrets qui pourraient changer la face de la Tunisie, car contrairement à Cléopâtre qui avec un nez plus long aurait changée la face du monde, rien de ce que dit ou fait notre Tartour ne peut changer quoi que se soit, mais la bombe vient de l’origine des sources qu’il exploite dans ce livre et la façon dont il les exploite.

Les archives nationales sont classées et ne peuvent être dévoilées que 30 ans après les faits.

Les archives se trouvant au Palais Présidentiel et notre Tartour n’ayant rien à faire d’autre que de fouiller la résidence de fond en comble pour tuer le temps avant qu’il ne le tue, sort ces archives du coffre et décide d’écrire un livre alors qu’il est censé les protéger conformément au sermon qu’il a prêté devant le peuple.

Voici son sermon : « À moins que cela par une loi soit encadré, jamais, au grand jamais je ne publierai, quoi que ce soit concernant mes détracteurs, à partir des archives du Palais » .

Voleur un jour voleur toujours.

Il s’est accaparé des archives comme étant sa propriété personnelle.

Mais le pire, oui chez nous nous avons pire que le pire, c’est qu’il utilise ces archives sans prendre la peine de les lire.

Il relève tous les noms cités en vrac journalistes, artistes, opposants et bien d’autres pour les décrire comme des collaborateurs de Ben Ali son prédécesseur déchu dont il jalouse secrètement le pouvoir que celui-ci avait.

Voleur de réputations

Pour simple exemple, car je ne peux tous les citer, dans ses fameuses archives figurait le nom de Samy Ghorbal journaliste à Jeune Afrique.

Ne prenant pas la peine de lire pourquoi le nom de ce journaliste figurait sur une liste, il s’empresse de l’inscrire dans son livre noir qui commence à verdir de bêtises à l’instar du livre vert de feu Kadhafi.

Si lui et ses collaborateurs illettrés avaient pris la peine de lire juste un peu le pourquoi de ce nom sur cette liste qui était en fait une liste noire pour Ben Ali, il s’apercevrait que contrairement à ce qu’il écrit dans son torchon tout juste utile pour essuyer l’arrière train des chiens après qu’ils aient fait leurs besoins les nôtres méritants mieux que ce livre noir, il saurait que Samy Ghorbal était plus dans le collimateur de Ben Ali que dans ses bonnes grâces.

Avec un minimum de recherche notre Tartour se serait aperçu que c’est justement à la suite d’un des articles de ce journaliste que le magazine « Jeune Afrique » fut interdit en Tunisie.

Mais isolé dans sa schizophrénie paranoïaque, il ne se rend pas compte jusqu’à quel point il peut être absurde.

Il va même jusqu'à se décrire comme le seul opposant à Ben Ali en se décrivant dans une pluie d’éloges et qui vint libérer son pays du joug d’un dictateur tel un Rambo en mode couscous.

Pensant qu’il a jeté une pierre dans la mare en jetant en pâture des noms de soit disant collaborateurs de Ben Ali, il reçut en réponse un déluge de plaintes toutes aussi légales et légitimes les unes que les autres, plaintes pour vols d’archives, plaintes pour diffamation, plaintes pour atteintes à la vie privée, et encore bien d’autres.

Moncef Marzouki, qui n’est plus député depuis qu’il occupe la fonction de Président n’est plus bénéficiaire de l’immunité parlementaire et ce livre n'entrant pas dans ses prérogatives présidentielles, il n’est pas non plus immunisé pour ce cas de figure car la mini constitution provisoire en attendant la constitution définitive, ne prévoit pas d’immunité pour le Président provisoire.

Il peut encourir jusqu’à deux ans de prisons, pour le seul vol d’archives, mais avec les différentes plaintes, le cumul est énorme.

Se pavanant comme un paon faisant la cour, il referma bien vite l’éventail de sa queue et annula la conférence de presse dans laquelle il devait présenter ce livre qui contrairement à un livre historique, n’était écrit que pour flatter son égo démesuré en mal de reconnaissance.

Les plaintes pour diffamations ne se comptent plus, en fait pratiquement une par nom cité car toute personne ayant trouvé son nom dans ce livre, qu’elle soit impliquée ou non avec l’ancien régime, peut intenter un procès contre la présidence de la république la source de ce livre étant les archives qui devaient rester secrètes pendant 30 ans..

Ce livre jette en pâture au peuple qui a besoin de coupables tout désignés pour évacuer leurs colères, des personnes auxquelles la justice tunisienne ne leur reproche rien en l’état actuel des choses. Il fustige les soit disant collaborateurs de Ben Ali oubliant que lui seul a le pouvoir de demander son extradition, chose qu’il n’a jamais faite.

Jamais dans l’histoire du monde, aucun autre Président ne s’est comporté de la sorte pas même Ben Ali lui-même.

Voulant se faire passer pour Jeanne d’Arc la pucelle, il espère avec ce livre se racheter une virginité en se faisant greffer un hymen emprunter à l’une des filles trotteuses du Bois de Boulogne, opération qui s’avère assez hasardeuse vous en conviendrez comme moi.

Tartour à lui tout seul incarne la trahison, la bassesse, l’ignominie de ce que peut contenir la race humaine.

Il vient de dépasser les bornes de l’inadmissible même pour un pays en état de décrépitude comme l’est la Tunisie.

Depuis l’annulation de sa conférence de presse et le tsunami des plaintes, notre Tartour se fait petit et se terre à Carthage, ce qui pour le peuple est toujours ça de gagné.

Aujourd’hui est un jour de grande tristesse, un jour où le monde a perdu l’icône de l’humanité tout entière Nelson Mandela.

Notre Tartour toujours en mal de reconnaissance et afin de s’associer à l’Aura de Mandela, en profite pour se mettre en avant et décréter Samedi jour de deuil national en Hommage à Madiba, il devrait aussi y associer le deuil de son siège par anticipation.

Marzouki tu es loin de Mandela, tu n’arrives même pas à l’ombre de son chien (Brel), contentes toi de quitter la Présidence tu ferais au moins preuve d’un minimum de fierté.

Madiba repose en paix.

Marzouki voleur de haut vol
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