Journée contre la violence faîtes aux femmes
22 nov. 2013Faut pas déconner avec ça ; c’est important. Le Canard a donc commencé tôt à fêter cette journée ; comme le matin, il emmène sa naine à l’école, ben il lui a mis une grande tarte dans la tronche dès son réveil. Et, comme elle protestait un peu bruyamment, il a doublé par un mae geri élégamment positionné bas du plexus.
Et puis, d’humeur festive ce matin, a terminé par un coup de coude mâchoire. Bon, la naine du Canard, en fait, n’ira pas à l’école aujourd’hui... elle ne s’est pas encore réveillée de l’accueil festif du matin.
Le Canard était en retard sur sa revue de presse matinale sur le net ; il se servit donc un café, issu de sa “George”, allumant sa première cloppe, celle qui arrache le gosier ; il cliqua enfin sur Google Actualité.
Horreur !!!!! Le Canard avait oublié un mot, un simple mot, dans sa rapidité à fêter cette journée... Le mot qu’il avait omis était “contre”... On doit fêter la journée CONTRE la violence faite aux femmes... Distrait, Le Canard...
Y’a des connards qui méritent
Heureusement qu’il fait sa revue de presse avant de sortir de son kiosque, sinon il aura passé la journée à distribuer des retournés à toutes les femelles passant à proximité et il aurait du appliquer la méthode Chirac d’après journée de campagne électorale ; main droite dans un bol de glace.
Mais bon... y’a quand même des nanas qui méritent... Une amie du Canard, issue d’un excellent élevage et d’une grande famille dont l’arbre généalogique donnerait une DME à Stéphane Bern - et oui ; Le Canard a au moins une amie femelle : ça vous troue le cul, hein ? - avait rendez vous, hier, chez la pédiatre de l’école de son nain.
Arrivée dans l’antre de la pédiatre, bureau assez glauque, photos des gamins sur le bureau et, comme chez les flics ; deux gonzesses, la gentille et la méchante. L’une grasse et blondasse teintée, l’autre plutôt jaunatre et sèche, avec cet air de ne pas avoir pris un bon coup par derrière, de son mari, depuis un bon bout de temps et de ne même pas avoir l’idée de palier avec un god, genre canard jaune a bout orange...
Des questions... étranges venues d’ailleurs
Florilège des questions :
- “Votre fils est triste”... mais t’as pas vu ta gueule à toi ?
- “ah bon ?”
- “ben oui ; il ne joue pas, par exemple, avec le petit Aurélien”
- “peut être parce que c’est son ennemi juré depuis la maternelle ? Mais il a d’autre copains”
- “Il faudrait qu’il participe aux activités du mercredi ; il fait quoi le mercredi ?”
- “ On se promène sur la coulée verte (plaine d'aires de jeu) et on joue aux échecs”
- “Vous n’avez pas plus constructif” - ben non, connasse ; plus constructif que les échecs et les balades avec sa maman en plein air, sur une aire de jeu, plus constructif c’est quoi ? Faire des jeux à la con sous le regard amorphe de connasses qui en ont plein le cul de passer du temps avec des nains qui sont pas les leurs ?
Réponse de la blondasse grasse :
- “Il faudrait qu’il vienne à l’école jouer avec ses copains...”
La sèche mal baisée :
- “Il mange quoi le matin ?”
- “Du saucisson”... Tronche des deux nanas...La sèche a faillit s’évanouir...Le gamin, il aime ça ; et puis, un bon sauciflard, c’est quand même plus sain que ces putains de biscuits de merde plein d’huile de palme...
- ”Il ne boit pas de lait”
- “Ben non ; il n’aime pas le lait”
- "Mais il DOIT boire du lait pour sa croissance !!!!”
Là, au lieu de lui répondre, fort cordialement, un “mais je t’encule, salope ; mon gamin il est en pleine forme et vu ta gueule c’est toi qui devrait en boire, du lait”, la copine du Canard a décidé de rester zen et de faire honneur à son éducation...
- “Je lui donne tous les jours un dessert lacté...”
Réponse de la grosse blonde :
- “ça ne suffit pas pour ses dents... il se lave les dents combien de fois pas jour ?”
- “Le soir seulement”
Horreur chez les deux monstres...
- “Il se lave combien de fois par semaine ?”
- “Environ trois fois”
- “ ÇA NE SUFFIT PAS !!! On les sent, les petits enfants qui ne se lavent pas les pieds, quand il y a le sport à l'école”
Et bien, vous savez quoi jolies lectrices et fiers lecteurs du Kiosque aux Canards ? Y’a des fois, Le Canard aimerait, qu’une fois par an, il soit possible de mettre une grande main dans la tronche de tous les connards, quelques soient leurs sexes, leurs origines, leurs niveaux sociaux... La journée de la violence contre les connards...
Une priorité de santé publique
Considérer les violences faites aux femmes "une priorité de santé publique". Najat Vallaud-Belkacem doit détailler vendredi matin un plan triennal de 66 millions d'euros pour lutter contre les violences faites aux femmes, soit le double par rapport au précédent (2011-2013), doté de 31,6 millions d'euros. L'ambition est de "ne laisser aucune violence déclarée sans réponse pénale, sanitaire et sociale".
Alors que 10.000 plaintes pour viol sont déposées chaque année (27 par jour), un "défi essentiel", afin d'obtenir une condamnation, est d'"assurer les constatations de la façon la plus précoce", observe le ministère dans son dossier de presse.
Le plan prévoit donc d'expérimenter dans plusieurs services d'accueil des urgences et à domicile un "kit de constatation en urgence" pour faire des prélèvements après un viol, sur le modèle de celui utilisé aux Etats-Unis.
Limiter le recours aux mains courantes
Les derniers chiffres de l'Insee, publiés vendredi, montrent que 1,2 million de femmes de 18 à 75 ans ont subi des violences physiques ou sexuelles sur deux ans (2010-2011), soit 5,5% de cette tranche d'âge. En moyenne ces dernières années, 220.000 femmes par an ont été victimes de violences conjugales, mais moins d'une sur trois s'est déplacée à la police ou à la gendarmerie.
Constatant que "la main courante sans suite était devenue le symbole des appels au secours laissés sans réponse", le gouvernement veut encourager le dépôt de plainte. Il demande aux préfets et procureurs de limiter le recours aux mains courantes "aux cas de refus répétés de la victime" et à "l'absence de gravité des faits". Les parquets sont invités à "assurer un contrôle régulier de ces mains courantes".
Pour accompagner les victimes dans leurs démarches (recherche d'hébergement, prise en charge des enfants ...), le nombre des intervenants sociaux en commissariats et gendarmeries sera doublé pour atteindre 350 en 2017. En outre, le gouvernement prévoit la création de 1.650 places d'hébergement d'urgence d'ici 2017.