Grande nouvelle : la France n’est pas seule. N’en déplaisent aux beaufs chargés de haine mielleuse et sans fondement, une économie internationale, basée sur le libre échange, dépend d’un marché global et c’est tant mieux.

Ainsi, les dernières nouvelles du front confirment la reprise, à un rythme modéré certes, au cours des deux prochaines années de l’économie de la planète.

Tant mieux pour les paysans râleurs et pollueurs de Bretagne, anti-tout sauf des taxes que les citoyens payent à leur place ; tant mieux pour les guignols de droites et d’extrême-droite qui pourront continuer d’encombrer les routes des vacances, en utilisant les RTT votés par d’autres.

Ils pourront donc continuer à se focaliser sur leur ostracisme et leur racisme.

Les perspectives économiques de l’OCDE confirment la position française

L'économie mondiale devrait continuer à croître à un rythme modéré au cours des deux prochaines années, mais les responsables de l'action publique doivent veiller à ce que l'instabilité des marchés de capitaux et les fragilités sous-jacentes de certaines grandes économies ne fassent pas dérailler la croissance, selon les dernières "Perspectives économiques" de l'OCDE.

Dans les 34 pays membres de l'OCDE, la croissance du PIB devrait s'accélérer, passant de 1,2 % cette année à 2,3 % en 2014 et 2,7 % en 2015. L'économie mondiale, pour sa part, devrait enregistrer une croissance de 2,7 % cette année, avant de monter en régime pour passer à 3,6 % en 2014 et 3,9 % en 2015.

Une croissance plus faible, certes, mais réelle

Le rythme de la reprise économique mondiale est plus faible qu'annoncé en mai dernier, en raison notamment de la dégradation des perspectives pour les économies émergentes. Aux Etats-Unis, la croissance devrait selon les prévisions atteindre 2,9 % en 2014 et 3,4 % en 2015.

Au Japon, la progression du PIB va sans doute ralentir pour s'établir à 1,5 % en 2014 et à 1 % en 2015. Enfin, la zone euro devrait amorcer une reprise, avec une croissance qui devrait ressortir à 1 % en 2014 et à 1,6 % en 2015. La croissance a commencé à se redresser en Chine, mais restera plus faible que prévu auparavant dans la plupart des autres grandes économies de marché émergentes. Les "Perspectives économiques" font cependant mention d'un ensemble de risques de dégradation par rapport à ces prévisions de reprise.

Elles soulignent le ralentissement préoccupant de la croissance des échanges mondiaux, des flux d'investissement direct étranger et de la formation de capital fixe, ainsi que la poursuite d'un taux de chômage obstinément élevé, particulièrement en Europe où il ne devrait passer en dessous des 12 % qu'à la fin 2015.

En France, le chômage ne connaîtrait pas de baisse avant la fin de l’année 2014, là où le gouvernement entend inverser "durablement" la courbe du chômage à partir du début 2014.

L’OCDE salue les mises en place européennes

L'OCDE estime que la politique monétaire des Etats-Unis devrait rester accommodante, mais propose un fléchissement progressif des achats d'actifs par la Réserve fédérale, afin de limiter les conséquences d'une telle évolution sur les économies de marché émergentes vulnérables.

L'organisation installée à Paris appelle à ce qu'il soit mis fin au blocage budgétaire aux Etats-Unis, grâce à la suppression du plafond de la dette nominale et à la mise en œuvre d'un programme budgétaire coordonné à moyen terme.

Saluant la récente baisse de taux opérée par la Banque centrale européenne, l'OCDE indique qu'une poursuite de l'assouplissement sera peut-être nécessaire si les risques de déflation s'intensifient.

Économie : reprise mondiale ; Le gouvernement est ainsi dans la bonne voie, n’essayant pas de réagir au moindre faits divers économique mais travaillant pour le moyen et long terme.

Économie : reprise mondiale
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