Une peine de six mois de prison avec sursis ainsi qu’une interdiction des droits civiles et civiques durant deux, doublée d’une amende de 3 000 euros ont été requis jeudi devant le tribunal correctionnel d'Auxerre envers Richard Jacob, un élu FN poursuivi pour des violences à l'encontre de partisans du mariage gay et pour avoir tenu des propos homophobes.

Quand on n’a pas les couilles de développer ses idées ; on tape...

Le 16 février sur le parvis de l'hôtel de ville d'Auxerre, quelques dizaines de manifestants s'étaient rassemblés pour soutenir le projet de loi ouvrant le mariage aux homosexuels. Une altercation avait alors éclaté entre les manifestants et un conseiller municipal FN, Richard Jacob.

Trois personnes, dont une jeune fille de 17 ans, avaient été très légèrement blessées et avaient déposé plainte. La jeune fille a accusé l'élu de lui avoir donné un coup de pied au visage, tandis que les deux autres lui ont reproché de les avoir bousculés.

Des propos de mononeurone

Selon les victimes et des témoins, Richard Jacob aurait tenu des propos comme "Les pédés au bûcher", "Je ne veux pas de pédé ici, vous devez crever".

Jeudi, devant le tribunal, Richard Jacob a reconnu s'être "emballé", assurant que ses "mots avaient fortement dépassé sa pensée".

La représentante du ministère public a requis six mois de prison avec sursis assorti d'une amende de 3.000 euros et d'une interdiction durant deux ans des droits civiques et civils.

Richard Jacob ; un habitué du “martyr”

Fin septembre 2010, le même Jacob indiquait dans un communiqué de presse qu’il “allait demander à son avocat, Louis Alliot - le compagnon de Marine Le Pen - de déposer plainte pour coups et blessures” après avoir été “violemment battu et matraqué par le service d’ordre de Nicolas Sarkozy”

Dans les faits, non seulement aucune plainte ne fut déposée, mais c’est ce même Jacob qui finira en garde-à-vue à la gendarmerie d’Avallon...

Ce même Richard Jacob racontait sa version dans une vidéo ; le doux délire d’un type qui n’assume pas, dont la justice a très rapidement stoppé la tentative d’échapper à ses actes ; six mois de prison requis.

Richard Jacob : le syndrome du “facho victime de tout”
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