Les UMPistes et leur contre-budget : où les leçons d’un parti en faillite...

Ce jeudi 3 octobre, un ensemble de députés UMP entourés de leurs spécialistes des finances a présenté un contre-budget 2014 "sans hausse d’impôts".

A travers 15 mesures précises, l’UMP a essayé de démontrer qu’un budget permettant de réduire le déficit sans hausse d’impôt était possible.

L’UMP : le courage d’agir quand on n’est plus aux affaires

Ces parlementaires réunis autour de Gilles Carrez, le président de la commission des Finances, Éric Woerth, ancien ministre du Budget, Hervé Mariton et quelques autres semblent oublier qu’ils ont été au pouvoir pendant 10 ans. 10 ans au cours desquels la dette n’a cessé de s’envoler pour atteindre 650 milliards d’euros en 2012. La droite avec sa politique désastreuse nous a laissés une dette pharamineuse. Les français l’ont compris et ont voté pour François Hollande aux élections présidentielles et confirmé leur envie de changement aux élections législatives de 2012 qui ont suivi.

Il est tout à fait cocasse de constater que l’UMP retrouve un certain courage d’agir maintenant qu’ils sont dans l’opposition.

Le budget UMPiste ; "éhontée" et "anti-social"

Aussi, il est bien facile de proposer un contre-budget autour de quinze mesures qui prévoiraient notamment la suppression de 15 000 nouveaux postes de fonctionnaires, le gel de la revalorisation des pensions civiles et militaires durant deux ans ou encore la fermeture de sous-préfectures, alors que ce budget totalement fictif ne s’appliquera pas et ignore donc les mouvements sociaux que ce genre de mesures auraient suscités.

Le contre-budget de l’UMP est de manière assumée et éhontée anti-social. "Les dépenses dérivent dans ce domaine. Il faut porter l’accent là-dessus.", explique Gilles Carrez, président de la Commission des Finances à l’Assemblée nationale. Ce contre-budget fictif prévoit la fusion des aides personnelles au logement pour étudiant avec les bourses sur critères sociaux, la suppression du cumul intégral RSA-activité lors des trois mois de reprise d’activité, la restauration du droit de timbre et des agréments pour l’AME,...

Les quinze mesures qu’ils n’ont pas eu le courage de mettre en place

Non seulement l’UMP se trouve, aujourd’hui, un courage insoupçonné durant les 10 dernières années, mais elle voudrait également reprendre la destruction de notre système social et de nos services publics.

L’UMP cherche, par ailleurs, a rendre responsable le gouvernement actuel de la pression fiscale mais elle semble encore oublier que durant les cinq années du mandat de Nicolas Sarkozy elle a créé un nombre incalculable de nouvelles taxes.

Enfin, il est assez comique de voir un parti crouler sous les dettes vouloir faire la leçon au gouvernement en matière de budget.

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