Ben oui ; t’as pas eu de bol dans ta vie ; tu t’es glandé durant tes études ; tu as une vie de merde et c’est la faute du gouvernement, c’est la faute de tes parents, de tes profs, de ta voisine, de ta cousine, des sionistes, des banquiers, du FMI ; bref, de tout le monde sauf de toi.

Sauf que voilà ; le gouvernement, à ce jour, tout de suite, maintenant, peut se targuer d’avoir des résultats. Lesquels ? Ben c’est simple ; ceux pour quoi le président Macron a été élu, n’en déplaise aux refoulés de la vie. Même à l’international, Macron a la côte.Et on vous le prouve.

Les principaux indicateurs économiques sont rassurants en 2019 : 200.000 chômeurs de moins, augmentation de la croissance, progression du pouvoir d’achat…

Les réformes fonctionnent, et c’est tant mieux !

 les réformes du marché du travail ont été significatives et ont permis de créer les conditions de la reprise ; la peur de recruter s'est estompée car le coût aléatoire des licenciements a été jugulé, une mesure que personne ne salue, sauf les chefs d'entreprise, sous prétexte qu'elle serait un dommage pour les salariés et pourtant en ce moment on n’arrive pas à recruter. La réforme de la SNCF est finalement plutôt en bonne voie, c'est le cas de le dire ! Quant à la réforme des retraites, il est encore tôt pour pouvoir faire des prévisions, mais les ennemis déclarés eux-mêmes disent que les manifs et les grèves déclinent. On peut aussi parier qu'elle va réussir, au moins partiellement, même si elle a été tellement mal menée et mal exécutée.

Le FMI salue la réussite des mesures «Macron»

Saluons la baisse de la fiscalité et celle du capital contribuant à créer un désir d'investissement et à stimuler le pouvoir d’achat même si c'est insuffisant. Pire : tout à coup, les riches partent moins que de bruit pour rien sur la suppression de l’ISF, impôt symbolique qu'il était important de supprimer justement parce que c'était un symbole, celui du seul pays au monde qui l'imposait. Le FMI et leur chef économiste, Maurice Obstfeld, ont salué les « succès notables » du président depuis son arrivée à l’Élysée et notamment son programme de réformes ambitieux. Et oui ! L'attractivité de la France est forte, malgré la violence que nous laissons se développer et les grèves polluantes.

L'excellente image de Macron à l'international

A l'international, quelle bonne image certes de réunir à Versailles les plus grands patrons de la planète (et la veille de l'anniversaire de la mort du roi !), le tout en pleine grève, mais qui facilite pas la communication. Sur le plan diplomatique, succès du G7 de Biarritz ; une rare unité obtenue, un climat consensuel, un message d’unité…  Emmanuel Macron porte le projet d’Europe au plus haut, on le lui reproche, mais n'en avons-nous pas besoin ? Il se pose en leader et agace aussi en Europe, mais une Europe sans leader est condamnée, qui voyez vous d’autre ?

L'apprentissage a le vent en poupe

Pour la première fois, l'apprentissage a enregistré une augmentation "à deux chiffres" en 2019, pour atteindre un nouveau record de 485.000 apprentis. Si le gouvernement s'en est félicité, les région estiment que ces bons chiffres sont le résultat de leur travail. 

Pour la première fois, il connaît même "une progression à deux chiffres", s'est félicité le ministère du Travail. Ainsi, le nombre de jeunes entrés en apprentissage, une formation composée d'une alternance entre une formation théorique et pratique et un travail rémunéré en entreprise, a progressé de 16% en 2019, selon les chiffres publiés par le ministère. Fin 2019, il y avait ainsi 485.800 apprentis en France contre 437.000 un an plus tôt. 

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