Vous avez plus de 90 ans et vous vivez en maison de retraite en Meurthe-et-Moselle ? Vous êtes un couple analphabète et isolé en Saône-et-Loire ? Vous êtes Alzheimer et hospitalisé dans un établissement spécialisé dans le Loiret ? Ou bien faîtes vous parti d’un groupe de 15 personnes découvrant, en lisant la presse, que votre nom est sur une liste Fn au Grand-Quevilly ?

Si c’est le cas, vous avez toutes les chances d’être sur une liste électorale du Rassemblement Bleu-Marine ou du Front national.

Piocher profond pour ramasser du candidat

Le risque, lorsque l’on pioche profond, c’est de ne plus pouvoir remonter à la surface. C’est ce qui est en train de se passer pour le Front national qui, non content d’avoir une idéologie politique - et économique - assez approximative, s’en va donner des leçons à toutes et à tous, alors qu’il reste, à ce jour, le parti ayant le pourcentage d’élus condamnés le plus important du pays.

Donc, après avoir tenté de surfer sur la vague des anti mariage pour tous, tout en faisant interdire un livre qui indiquait que deux des principaux responsables nationaux du Front national étaient homosexuels ; dans le même temps, ils se mettaient à l’écart des manifestations. Pas simple de trouver un positionnement fiable après cela. Ou plutôt : logique pour eux, qui naviguent allègrement entre un électorat constitué de beaufs qui veulent impérativement mettre sur le dos des étrangers une vie qu’ils ont raté et des “purs” et “dures” qui considèrent que le fascisme et le nazisme sont de douces idéologies permettant de changer de société.

Candidats FN et nazi

Nous avons donc, d’un côté, les candidats qui découvrent leur candidature lors de la parution des listes dans les journaux. Et, de l’autre côté, ce sont les électrices et les électeurs qui découvrent que membres de listes Front national ou Rassemblement Bleu-Marine sont, a minima, fascistes et a maxima nazi, telle cette grosse morue - désolé, mais pas d’autre nom - de Séverine Amelot qui publiait sur l’un de ses comptes Facebook de “jolies” photos.

Certaines montrant une bite dessinée sur une plage devant un postérieur - bonjour la délicatesse de cette imbécile - et d’autres, la mettant en scène en sweet-shirt de la légion Charlemagne, la fameuse brigade SS française. Avec, entre les deux photos, le visage de cette grosse truie devant le drapeau nazi qui orne son salon.

Il est assez intéressant de constater qu’à l’instar de cette connasse, d’autres pseudo-nationaliste s’en vont faire l’apologie d’un régime qui occupa notre pays. Comme “suceur” de queue de l’étranger, on ne peut pas faire mieux.

D’ailleurs, pourquoi s’étonner lorsque l’on sait que figurent, parmi les créateurs du Front national, deux anciens SS de la légion Charlemagne.

Attention ! Vous êtes peut être candidat FN aux municipales sans le savoir...
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