Jolie semaine pour les républicains en France ; Dieudonné a modifié son spectacle pour l’expurger des blagues racistes et anti-sémites qui ne faisaient marrer que les beaufs et, surtout, pour continuer de gagner du pognon sur leur dos ; Marine Le Pen et son mouvement perdent des points dans tous les instituts de sondage et le Pacte de responsabilité d’Hollande satisfait sept français sur dix.

Va t’on revenir vers un élitisme républicain qui fait honneur à notre pays ? Le Kiosque aux canards l’espère...

Dieudonné, l’inculture, les beaufs...

Cette histoire est assez marrante, puisqu’elle valide ce qu’écrit Le Kiosque aux Canards depuis 2007 ; la France se meurt de son beaufisme. Et ce beaufisme commence par le manque de culture politique, sociale, économique pour se propager à celle de tous les jours.

Pourtant, cette même culture permet d’obtenir un boulot plus sympa, d’avoir des nains plus attentifs puisqu’éduqués et surtout de ne pas plonger dans un obscurantisme intellectuel que combattaient, d’ailleurs, les premiers chevaliers de l’élitisme républicain ; celles et ceux qui croyaient que l’éducation permettait de s’élever. Or, à ce jour, cette même éducation permet surtout de s’épancher sur les réseaux sociaux, sans vérifier la moindre véracité de ce que l’on écrit...

Marrant de voir, de lire, d’entendre, que Dieudonné et son troupeau fustigent un pseudo-sionisme mondial tout en proposant des solutions identiques aux mouvements les plus extrémistes israélien ; ceux justement qui luttent depuis toujours contre le sionisme. Pathétique ? Ben non ; juste logique puisque ce troupeau a sans doute zappé une partie des cours d’histoire du niveau cinquième... L’élitisme républicain ne demande qu’une chose ; que les citoyennes et les citoyens se retirent les doigts du cul pour en bénéficier. Ni plus, ni moins. A priori, y'a encore du boulot pour eux.

Dieudonné a reculé : logique : fallait lui faire mal au portefeuille et ça a réussi...

Marine Le Pen se prend l’élitisme républicain dans sa tronche

Plusieurs sondages montrent une nette baisse de popularité de Marine Le Pen en janvier. Avec cinq points en moins par rapport à décembre chez TNS Sofres (25%) et Opinion Way (27%) et quatre points en moins chez Ipsos (29%), la baisse de la présidente du FN dans les sondages de janvier est importante. Seul l'institut CSA lui accorde un score stable.

En comparant à septembre ou octobre, la popularité de Marine Le Pen chute chez tous les instituts : moins huit points chez TNS Sofres, Opinion Way et Ipsos, moins six points chez l'Ifop, moins quatre points pour CSA.

Logique la aussi ; à force de tenter de passer pour la Jeanne d’Arc des temps modernes, la blonde führieuse a oublié un “léger” détail ; il ne suffit pas d’enfoncer des portes ouvertes pour être crédible. Se planter chaque fois qu’on débute avec elle une discussion pointue sur l’économie commence à lasser les plus éduqués de ses électrices et de ses électeurs à qui, eux, on ne la raconte pas. Même abreuvés de partages de documents - d’ailleurs de moins en mois fiables - sur les réseaux sociaux, les électeurs du FN à qui il reste quelque jugeote se rendent compte que raconter des conneries n’est pas la plus simples des communications, dans le temps.

Le Pacte de responsabilité : du lourd, cogité et applicable simplement

Près de sept Français sur dix (69%) jugent que le Pacte de responsabilité proposé par le chef de l'Etat est "une bonne solution pour lutter contre le chômage". Bizarrement, les électeurs du Front du gauche accueillent favorablement le Pacte (75%) alors que leur leader Jean-Luc Mélenchon y est opposé. Quoique, “bizarrement” n’est pas le terme exact, quand on y pense. Puisque si le FN voit ses intentions de vote tomber en flèche, les partisans de Mélenchon se sont pris une sacrée raclée quant aux listes prévues aux prochaines municipales. Comme quoi, là encore, la réalité a pris le pas au paluchage.

Le concept du Pacte de responsabilité est majoritairement approuvé par toutes les catégories de la population et particulièrement chez les les moins de 25 ans et les ouvriers (75%) ainsi que chez les chômeurs ayant déjà travaillé (81%).

Le Pacte de responsabilité est majoritairement agréé chez les sympathisants de droite (65%) et quasiment plébiscité par ceux de gauche (81%), souligne encore le sondage.

Interrogé par Les Echos, le directeur adjoint du pôle opinion de CSA Yves-Marie Cann avance deux explications au large succès de cette mesure. En matière d'emploi, "les Français apprécient que l'exécutif ne reste pas les bras ballants" et une majorité de nos concitoyens "ont le sentiment d'être confrontés à une crise économique sans précédent".

Pourtant, rien de nouveau puisque ce pacte était déjà clairement affiché depuis l'été dernier. Mais, sans doute, les médias ont ils décidé de lui donné, à présent, la publicité que cette idée méritait.

Jolie semaine, quoiqu’il en soit ; l’élitisme républicain a repris la main et... Le retour de quenelle... Dans ta gueule... Tout en espérant qu’elle reste à sa juste place.

Le retour de quenelle... Dans ta gueule...
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